Timidité à fleur de peau,
Timidité à fleur perdue,
Timidité, j'aurais pu, j'aurais pu
J'aurais pu jouer l’amour
Sur des accords, à l'infini
Sur des « encore » oh oui, oh oui
Oh, j'aurais tant aimé tu sais
Ouvrir mon cœur, l’ouvrir en grand,
Comme ce joueur d’accordéon,
Ouvre le sien en éventail
Le mien était toujours fermé
Sans doute une sangle restée coincée
L'accordéon je ne suis pas doué, suis pas doué
Je l'ai hérité de maman
Qui elle l'a reçue de ses parents
Après je ne sais plus et je m'en fous
Oh, j'aurais tant aimé tu sais...
J'aurais, c'est vrai, du l'aérer
Et puis le laisser respirer
Et surtout le laisser chanter, laisser chanter
Celui qui est enfermé là-dedans
Tu le connais, dis tu l'entends
Est-il encore toujours vivant ?
Oh, j'aurais tant aimé tu sais...
1982